Natation

La couleur en natation

La vie en bleue

Les hommes ont appris à nager dès le début de l’humanité, pour se sortir de mauvaises situations. Mais ce n’est qu’au début du 19e siècle que la natation est devenue une discipline sportive, s’organisant et se réglementant pour offrir depuis des champions aux allures athlétiques diversifiant les nages dans des piscines olympiques.

Un art avant que d’être un sport

Nager fut longtemps considéré comme un art, à l’image de la danse. L’évolution dans l’eau paraissait si gracile par rapport à d’autres sports, qu’il était impossible qu’une activité aussi gracieuse, servie par un élément porteur d’énergie vitale comme l’eau, ne se compare à des sports où s’affrontaient des êtres aux gros bras et aux méthodes musclées.

Une piscine aux couloirs codés

Des règles sont venues régir la natation en tant que discipline sportive. Les tenues des nageurs doivent être aux normes, maillot, bonnet, pince-nez, et la piscine elle-même est aménagée en ce qu’il est commun d’appeler des lignes d’eau et qui correspond en fait à des couloirs dans lesquels chaque nageur va évoluer durant sa course.

Une délimitation précise

Dans une piscine olympique de 50 m de longueur et 25 m de largeur, il y a 8 + 2 couloirs. Les couloirs de 2,5 m sont matérialisés par des chaînes de flotteurs en plastiques de couleurs différentes. Les lignes 1 et 8 sont vertes, 2, 3, 6 et 7 bleues, 4 et 5 jaunes. Ces flotteurs permettent aux nageurs de garder le cap et de se repérer sous l’eau.

La face cachée des lignes d’eau

Elles n’indiquent pas seulement le tracé du nageur. Elles permettent aussi de casser les vagues qui sont engendrées par leurs mouvements et ralentissent ainsi leurs performances. Chacun y va de sa petite superstition en empruntant le couloir de telle ou telle couleur. Les nageurs ont leurs couleurs fétiche, porte-bonheur.